Lundi 18 février, deux des quatre tableaux, volés à la collection Bührle (voir l'article du 12 février), ont été découverts dans une voiture à 500 mètres du musée! Il s'agit bien du tableau de Monet et celui de Van Gogh, soit les toiles les moins chères (44 millions d'euros) et les plus encombrantes. Ces deux œuvres ont été retrouvées dans un parfait état, toujours recouvertes de leur verre protecteur. Une rançon a-t-elle été donnée?
A cette question, Lukas Gloor, le directeur de la collection Bührle, déclare : "Je ne peux pas répondre". Deux hypothèses circulent alors dans le milieu de l'art suisse : "Soit nous avons affaire à des débutants qui se sont débarrassés d'une partie de leur butin, comprenant qu'ils ne pourraient pas la vendre. Soit, et c'est l'hypothèse la plus probable, une demi-rançon a déjà été payée. Mais nous n'en saurons jamais rien officiellement!", explique un connaisseur.
En attendant, une étrange épidémie de vols d'œuvres d'art se propage en Suisse auprès des musées et des propriétaires. Au Zeedam Kulturzentrum de Pfäffikon, deux Picasso, Verre et pichet (1944) et Tête de cheval (1962), estimés à 3 millions d'euros ont été emportés. Une maison familiale zurichoise a été volée de trois toiles du XVIIe siècle. Une trentaine de tableaux ont également été dérobés dans un appartement. S'agit-il d'une même bande? David Vuillaume, secrétaire général de l'association des musées suisses, indique qu'"étant donné la proximité géographique et temporelle des vols, nous craignons qu'une bande criminelle soit à l'œuvre". La police zurichoise explore donc cette piste. Espérons que d'autres tableaux ne soient pas encore volés.
A cette question, Lukas Gloor, le directeur de la collection Bührle, déclare : "Je ne peux pas répondre". Deux hypothèses circulent alors dans le milieu de l'art suisse : "Soit nous avons affaire à des débutants qui se sont débarrassés d'une partie de leur butin, comprenant qu'ils ne pourraient pas la vendre. Soit, et c'est l'hypothèse la plus probable, une demi-rançon a déjà été payée. Mais nous n'en saurons jamais rien officiellement!", explique un connaisseur.
En attendant, une étrange épidémie de vols d'œuvres d'art se propage en Suisse auprès des musées et des propriétaires. Au Zeedam Kulturzentrum de Pfäffikon, deux Picasso, Verre et pichet (1944) et Tête de cheval (1962), estimés à 3 millions d'euros ont été emportés. Une maison familiale zurichoise a été volée de trois toiles du XVIIe siècle. Une trentaine de tableaux ont également été dérobés dans un appartement. S'agit-il d'une même bande? David Vuillaume, secrétaire général de l'association des musées suisses, indique qu'"étant donné la proximité géographique et temporelle des vols, nous craignons qu'une bande criminelle soit à l'œuvre". La police zurichoise explore donc cette piste. Espérons que d'autres tableaux ne soient pas encore volés.
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